Les Molossoïdes


Théorie première de l’origine des Molosses


L’Épire est une région montagneuse des Balkans, partagée entre la Grèce et l’Albanie. Épire signifie « continent » en grec. Ses habitants sont les Épirotes (littéralement, les « continentaux »). L'Épire antique correspond au versant occidental de la chaîne du Pinde (sur les crêtes du Pinde ont été bâtis les monastères des météores) jusqu'à la mer Ionienne, entre le golfe d'Ambracie au sud et les monts Acrocérauniens au nord. Trois grandes ethnies grecques se partageaient le territoire épirote :

Les Chaones ou Chaonides furent les premiers à s’y établir au nord; les Thesprôtes et les Molosses vinrent plus tard, les premiers occupèrent la zone côtière et les Molosses, l'intérieur des terres, autour du bassin de Ioanina, de la ville de Passaron et du sanctuaire de Dodone où officiait Olympias, mère d’Alexandre le Grand, comme prêtresse de Zeus avant de se marier avec Philippe II de Macédoine.

Les Molosses, sont venus du nord pendant la Civilisation mycéenne, aux environs de 800 à 600 av. J.-C. Certaines sources citent l’Illyrie, une région historique des côtes de la rive orientale de l'Adriatique, correspondant à peu près à l'ouest de la Croatie, de la Slovénie, de la Bosnie-Herzégovine, du Montenegro, de l'Albanie et du Kosovo actuelles. 
Admète est le premier roi des Molosses d'Épire de 470 à 430 av. J.-C.

Dès 330 av. J.-C., les Molosses et les Thesprôtes se réunissent au sein d'un même état. Le cinquième roi, de 342 à 331 av. J.-C. s’appelait Alexandre Ier le Molosse (362-331 av. J.-C.), neveu de Arymbas, fils de Néoptolème Ier. Il monte sur le trône d'Épire grâce au soutien de Philippe II de Macédoine (382-336 av. J.-C.), son beau-frère, marié à sa sœur Olympias (375-316 av. J.-C.). À cette époque ou juste après, les Molosses et les Thesprôtes se réunissent au sein d’un même état.

Pyrrhus Ier (318-272 av. J.-C.), devient roi des Molosses d'Épire entre 307 et 302 av. J.-C.  Il est le fils d’Éacide et de Phtia de Pharsale. Il monte sur le trône avec le soutien de Glaucias, roi d'Illyrie, après l'assassinat d'Alcétas.

Après le troisième règne de Néoptolème II, qui avait chassé Pyrrhus du trône, celui-ci reprend les règnes du pouvoir entre 297 et 272 av. J.-C. et monte aussi sur le trône de Macédonie. Sous le règne de Pyrrhus, les Chaones entrent dans l'État épirote, fondant ainsi le royaume puissant des Éacides. 
Selon la mythologie grecque, les Molosses descendent de Molossos, l’un des trois fils de Néoptolème (le fils d’Achille et de Déidamie) et d’Andromaque et arrière-petit-fils d'Éaque, fils de Zeus et roi d'Égine, d’où le nom « Molosses » qu’on leur a donné.  Après la chute de Troie, Néoptolème et ses armées s’établissent en Épire où ils se mêlent à la population dorienne locale et repoussent les tribus barbares vers le Nord. Le roi Molossos hérite du royaume d’Épire à la mort d’Hélénos, le fils de Priam et d’Hécube de Troie.

Le premier Éacide est Pélée, fils d'Éaque et de la nymphe Endéis. Néanmoins, le personnage auquel on fait le plus souvent référence sous ce nom est Achille, fils de Pélée, roi de Phthie en Thessalie, et de Thétis, une Néréide (nymphe marine). Il est fréquemment appelé « Péléide » ou « Éacide », épithètes qui rappellent son ascendance. Les Molosses se prétendaient fils d’Éaque, d’Achille l’Éacide, d’où la dynastie des Éacides.
Mais ceci est du domaine de la mythologie ! Molossos, fils de Néoptolème n’a jamais existé ! D’où vient son nom ? Il n’y a que le roi Alexandre Ier qui s’est autoproclamé Alexandre Ier le Molosse ! Ainsi, lorsqu’un auteur cite Admète comme premier roi des Molosses, les Molosses existaient-ils déjà ? Cette tribu venant d’ailleurs s’appelait-elle déjà les Molosses ou se donne-t-elle son nom plus tard ? Le fait-elle avant ou après avoir envahie l’Épire ? Le fait-elle que plus tard, lors de la royauté d’Alexandre Ier le Molosse ou celui-ci prend-il l’épithète de « Molosse » parce que son peuple s’appelle déjà les Molosses ?
Les Molosses étaient réputés pour leurs chiens de combat que les bergers utilisaient pour garder leurs troupeaux, comme l’atteste Virgile dans ses Géorgiques. Il nous raconte que les Grecs et plus tard les Romains utilisaient de lourds molosses à la chasse (canis venaticus, « chien de chasse ») et pour garder leurs troupeaux et propriétés (canis pastoralis, « chien pastoral, chien de berger »). Ce sont les Romains qui vont introduire les molosses en Britannie, l’actuelle Grande-Bretagne, e.a. pour garder le Mur d’Hadrien et qui vont donner naissance aux Pugnaces Britanniae, chiens de combat britanniques, dont sont issus l’English Mastiff et les Bulldogs.
Qui a appelé ces énormes chiens « molosses » ? Mystère. Pourquoi les avoir appelés ainsi ? Parce qu’ils ont été vus pour la première fois dans le pays des Molosses ? Ce serait étonnant, car il y avait avant eux les Alans et aussi les grands chiens du Caucase et du Tibet, dont le Dogue de Tibet encore présent actuellement. Les Molosses ont-ils apportés avec eux des grands chiens d’Asie Centrale ou de plus loin ?
Les Anglais, eux, ont tranché le sujet. Pour eux, le Molossus est une race de molosse éteinte, ancêtre probable des molosses actuels. Point. Pour eux, il y avait une race, Molossus. Comprenne qui pourra, car molossus, n’est que la traduction latine du grec molossos et il ne s’agissait certainement pas d’une « race », mais bien de bâtards d’aspect plus ou moins homogène. 

Théorie seconde de l’origine des Molosses

Le périple des Alains dans le contexte des Grandes migrations en Europe, annonçant le Haut Moyen Âge, est un des trajets les plus étendus : en rouge, figurent les migrations ; en orange, les expéditions militaires ; et en jaune, les tentatives de sédentarisation.

Tournons-nous maintenant vers les Alains, un peuple scythique, des Scythes. Les Scythes sont un ensemble de peuples eurasiens nomades parlant des langues iraniennes appartenant à la famille des langues indo-européennes. Originaires d'Asie centrale ils ont vécu leur apogée entre le VIIe et le IIe siècle av. J.-C. dans les steppes eurasiennes, une vaste zone allant de l'Ukraine à l'Altaï, en passant par la Russie et le Kazakhstan. À l’origine, les Alains apparaissent aux abords de l'actuel Iran, où leurs incursions sont l’une des causes de la chute des Parthes. Les Sassanides qui leur succèdent établissent en 226 un empire durable, refoulant les Alains aux confins du Don, de l’Oural et du Caucase, où ils fondent alors un semblant de royaume éphémère.
Les Alains étaient réputés être de superbes guerriers, des bergers et des éleveurs de chevaux et de chiens. Ils élevaient leurs chiens comme chiens de travail et développaient différentes lignées en fonction de leur utilité.
Leur chien, l’Alan, aurait existé en Asie centrale et en Europe depuis environ 1.200 (?) avant J.-C. jusqu’au XVIIe s. Un groupe d’Alains serait arrivé dans ce qui est l’Albanie actuelle au Ve ou VIe s. avant J.-C. avec leurs chiens. Dès lors, ces chiens auraient fort bien pu donner les chiens molosses des ethnies grecques locales. Les Alains vont donner des guerriers, des cavaliers, aux Romains qui vont envahir la Britannie en 55 av. J.-C. ; les Romains emmèneront leurs molosses avec eux. Il aurait ressemblé au Chien de berger caucasien ou Berger du Caucase actuel. Peu typé « mastiff », sa gueule était plutôt longue et le poil long, parfois blanc. Tout comme son descendant, le Berger de Caucase, dont on distingue trois types, l’Alan va se diversifier au gré des croisements dû aux migrations des Alains.
Dans les années 370/375, date des « Grandes Invasions », les Huns divisent les Alains en deux groupes, ceux de l’Est et ceux de l’Ouest. Ceux de l’Est s’unirent avec certains peuples de l’actuelle Georgie, les Ossétiens et avec d’autres ethnies, introduisant du sang de leurs chiens dans celui de plusieurs races existantes, telles que le Shar Mountain Dog, le Metchkar, le Qen Ghedje, l’Hellenikos Pimenikos et d’autres Molosses des régions avoisinantes (venant d'où?). Les Alans blancs seraient à l’origine des races blanches des Balcans.

Les Alains de l’Ouest s’unirent avec les Vandales, semant la terreur dans toute l’Europe et emmenant avec eux leurs chiens-guerriers en Europe centrale, jusqu’en Espagne, au Portugal, en Angleterre et en Afrique du Nord où ils furent croisés avec des chiens courants et des lévriers, donnant ainsi naissance à différentes variétés, élevées en fonction de leur utilité sur le terrain, soit comme chien de chasse, soit comme chien de berger ou encore comme chien de combat. Dans les années 1.500, les Alans d’Espagne étaient réputés et ont été emmenés à la conquête du Nouveau Monde. On retrouve les Alains et leurs chiens jusqu’en Chine et en Mongolie.
En France et dans les pays limitrophes, il existait trois types d’Alans, basé sur leur apparence physique et sur leur utilité. Le type le plus léger était appelé Alan Gentil. Il ressemblait à un Greyhound. Il se confondit dans le temps avec la race locale de chiens de chasse, l’Alan Vautre. Le type mastiff, connu sous le nom d’Alan de Boucherie ou Alan Vilain, donna naissance aux chiens de berger de type Bulldog, aussi bien en France, qu’en Angleterre (Alaunt Butchers), qu’en Espagne et qu’en Italie (Alano). En Espagne, les trois types étaient les Mastiffs, les Alanos et les Lebrels. Ces derniers avaient deux variétés : le ayuda (aider), chien de défense et le presa (prise, saisie, capture), chien offensif, comme le Presa Canario, le Fila Brasileiro et le Mastiff cubain.
Qui des deux, des Molosses de Molossie ou des Alans d’Asie Centrale est l’ancêtre des Molosses actuels ? Probablement les deux. Chronologiquement, les Alans précèdent les Molosses et seraient pour une partie ou entièrement les ancêtres des Molosses. Et que dire du Dogue du Tibet, dont l’existence remonterait à 58.000 années (?) et dont on dit qu’il est à l’origine de tous les Molosses et chiens de montagne ? Quoi qu’il en soit, nos chiens actuels s’appellent bien « molosses » et non « alans » ou « asiens, tibétains, … ».  
Il se serait croisé avec des chiens locaux … dont l’Hellinikos Poimenikos … Voilà encore une affirmation ambigüe, car lorsque l’on lit la description du Chien de berger grec il y est dit : « descendrait en droite ligne des chiens molosses antiques ».
Aujourd’hui, des amateurs enthousiastes essaient de développer de nouvelles races sur base d’anciennes lignées d’Alans, comme le New Alan (Nouvel Alan), Antebellum Bulldog ou Altamaha Plantation Dog, Dogo Belgrado, Abraxas bulldog et l’Alan américain. Où sont-ils allés les chercher ? Chez l’Alan d’Espagne ?

Théorie troisième de l’origine des Molosses

Il y a une théorie qui prétend que le Mastiff tibétain est l’ancêtre de toutes les races molossoïdes, mais cette théorie est très discutée par les experts. Elle est basée sur une étude conduite par le Laboratoire de Génétique et d’Évolution Moléculaire de l’Université de Nanjing en Chine. L’étude de l’ADN mitochondrial chez le chien a permis de démontrer que la plupart des races divergent génétiquement de celle du loup il y a environ 11.000 à 32.000 années. Les chercheurs de l’Université auraient démontré que le Mastiff tibétain devient une race séparée de celle du loup il y a 58.000 années.

Selon certains, l’appellation « Mastiff tibétain » serait erronée. Le terme « mastiff » aurait été employé par les visiteurs de l’Ouest (Anglais ?) pour désigner « un grand chien du Tibet ». De même le Terrier tibétain n’est pas un terrier et l’Épagneul tibétain n’est pas un épagneul. Les Anglais appellent cette race Tibetan mastiff, alors que les francophones l’appellent le Dogue du Tibet ou le Mastiff du Tibet. Cette dernière appellation probablement par traduction de l’anglais. Selon eux, il faudrait dire « Chien de montagne du Tibet », ce qui à mon avis est tout à fait justifié.
Le Mastiff tibétain est appelé Dok-Khyi, ce qui se traduit par « chien nomade », « chien qui peut être attaché » ou encore « chien qui peut être gardé », noms qui reflètent son usage comme chien de berger, chien de garde des tentes, villages, monastères et palaces, à l’image du Bandog anglais, qui signifie « chien attaché ». Au Népal, le chien de garde est appelé Bhote-Kukur, ce qui signifie « quelqu’un du Tibet-chien ». En chinois mandarin il s’appelle Zàng áo et en cantonais Tzong ngou, signifiant « chien mastiff ». En Mongolie il est appelé Bankhar.

Les études chinoises étant mis en doute, les scientifiques prétendent que des traces possibles de son existence remonteraient à plus de trois mille ans. Une description a été faite environ 350 ans av. J.-C. par Aristote, puis par Marco Polo vers 1270. Des chiens du Tibet auraient été donnés à Alexandre le Grand, qui étendra ses conquêtes jusqu’à la rive de l’Indus en Inde. Il leur aurait fait combattre des fauves dans l’arène. Il est également donné comme ancêtre probable des chiens utilisés par les légions romaines, dont les caractéristiques se sont diffusées à travers l'Europe. Par cet intermédiaire ou non, certains affirment qu'il est à l'origine de tous les molosses et chiens de montagne. Ce n’est qu’au XIXe s. que l’espèce d’origine, non croisée, a été importée en Europe.

Voici la classification des molossoïdes de la FCI


FCI GROUPE 2, SECTION 2


1. Italie :
Cane Corso Italiano (Chien de cour italien ou de la cohorte romaine), cousin du Mâtin de Naples
2.1 Molossoïdes de type dogue

Allemagne 

Deutscher Boxer (Boxer allemand)
Deutsche Dogge (Dogue allemand)
Rottweiler
Argentine
Dogo Argentino (Dogue argentin)
Brésil
Fila Brasileiro (Mastiff brésilien)
Chine
Shar Pei
Danemark
Broholmer
Espagne
Perro Dogo Mallorquín (Dogue de Majorque)
Dogo Canario (Dogue des Canaries)
France
Dogue de Bordeaux
Grande-Bretagne
Bulldog
Bullmastiff
Mastiff (Old English Mastiff)
Italie
Mastino Napoletano (Mâtin de Naples)
Japon
Tosa Inu (Mastiff koréen)
Portugal
Cão Fila de São Miguel (Fila de Saint Miguel)
2.2 Molossoïdes de type montagne

Allemagne
Leonberger (Chien de Leonberg)
Hovawart
Allemagne, Suisse 
Landseer (Type continental-européen)
Canada
Newfoundland (Chien de Terre-Neuve)
Espagne
Mastin del Pirineo (Mâtin des Pyrénées)
Mastin Español (Mâtin espagnol)
France
Chien de montagne des Pyrénées
Macédoine, Serbie 
Chien de berger de Charplanina
Maroc
Aïdi (Chien de montagne de l’Atlas)
Portugal
Cão de Castro Laboreiro (Chien de Castro Laboreiro)
Cão da Serra da Estrela (Chien de la Serra da Estrela)
Rafeiro do Alentejo (Rafeiro de l’Alentejo)
Russie
Berger d'Asie centrale (Sredneasiatskaïa Ovtcharka)
Berger du Caucase (Kavkazskaïa Ovtcharka) ou Tarti (voir ci-dessous)
Slovénie
Kraski Ovcar (Berger du Karst)
Suisse
Chien du Mont Saint-Bernard
Tibet
Dogue du Tibet ou Mastiff du Tibet, Do-khyi
Turkie
Coban Köpegi (Chien de berger d’Anatolie / voir aussi ci-dessous)

FCI GROUPE 2, SECTION 3


Chien de montagne et bouvier suisses
Grand bouvier suisse (en allemand Grosser Schweizer Sennenhund)
Bouvier de Bern (Berner Sennenhund)
Bouvier Appenzeller (Appenzeller Sennenhund)
Bouvier Entlebucher (Entlebucher Sennenhund)

Races non reconnues (NR), reconnues provisoirement (RP) ou éteintes (E)

Alan (E)
Alano Español (Alan d’Espagne ou Bulldog espagnol) (NR)
Bandog ou Bandogge (NR)
Berger bulgare ou berger karakachan (NR)
Berger de Bosnie-Herzégovine et de Croatie ou Tornjak (RP)
Berger des Tatras (Polski Owczarek Podhalanski) (NR)
Berger du Caucase
de type montagne : grands chiens : chiens des montagnes du Dagestan et chiens des montagnes de Georgie / chiens moyens : chiens Karagash et chiens Karst
des plaines : chien arménien Gampr et chiens d’Azerbaijan
Boerboel (NR)
Bulldog américain (NR)
Bullenbeiser (E)
Bully Kutta ou Mastiff pakistanais ou Bully ou Mastiff Alangu indien (NR)
Cão de fila da Terceira, Mastiff de Terceira Mastiff ou Rabo Torto (NR)
Catahoula bulldog (NR)
Catahoula cur (NR)
Chien de berger afghan, Sage Kuchi, Sage Jangi, Kuchi (aussi Coochi et Koochee en Anglais) ou enore De Kochyano Spai et Jangi Spai
Chien de berger d’Anatolie, variétés nommées Kangal et Akbash (NR)
Chien de berger de l’Himalaya ou Bhote Kukur
Chien de berger Kinnaur ou Mastiff barbu tibétain ou Apso Do-Kyi
Chien de garde russe (Moskovskaya Storozhevaya Sobaka, Moscow Watchdog)
Cimarron uruguayen (NR)
Dogue de Cuba (NR)
Dogue du Guatemala (NR)
Dogue de Sardaigne, dogo sardo (jàgaru, trighinu et cani pertiatzu) (NR)
Mastiff de Puerto Rico, Gran Mastín de Borinquen, Mastín Borincano, Becerillo de Borinquen et Perro Barsino de Hacienda
Mastiff alpin (E) (et le Cane Garouf ou Patua = Mastiffs des montagnes italiennes)
Mâtin belge (E)
Mâtin italien (NR)
Mâtin sicilien ou Cane di Mannara (NR)

Races américaines créées récemment et certaines races peu ou pas décrites

Aksaray Malaklisi Dog (Aksaray Malaklısı)
Alapaha Blue Blood Bulldog
American Bulldog
American Bull Molosser
American Mastiff
American Pit Bull Terrier
Brazilian Bullmastiff
Bucciriscu Calabrese
Cão de Gado Transmontano (Portuguese Mountain Cattle Dog)
Dosa Inu (Korean Mastiff)
Giant Maso Mastiff
Gull Dong
Gull Terr
Himalayan Sheepdog
Old Roman Bulldog
Olde Boston Bulldogge
Olde English Bulldogge
Vucciriscu
Xochaso
Certaines races avec l’appellation « mastiff, mâtin » ne le sont pas, comme p.ex.le Mastino abruzzese (Abruzzese Mastiff, Pastore abruzzese), dont on connait 5 variétés et qui sont des chiens de berger au même titre que le Berger de Maremme et Abruzzes ou cane da pastore Maremmano-Abruzzese


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